Edito Septembre 2019 – « L’enfant est un don, pas un dû »

L’engagement de la Confédération Nationale des AFC dans le collectif Marchons Enfants est entier et fondamental.
Dans le Morbihan, comme nous l’avons expliqué dans notre Lettre d’Information du 26 juillet dernier, nous nous mobilisons sur 3 axes :

  • Organisation de cars : Afin de proposer au plus grand nombre de participer à la Manifestation du 6 octobre.
  • Visites des politiques : Notre équipe du Chantier Socio-Politique va visiter au cours des prochaines semaines les députés et sénateurs du Morbihan afin de les sensibiliser à l’avis des AFC et des membres du collectif Marchons Enfants.
  • Sensibilisation : Vous donner des arguments pour que chacun là où il est puisse se former sur ces questions fondamentales et transmettre ses connaissances.

Vis à vis de la PMA proposée dans le projet de loi portant la révision des lois de Bioéthique, ni dogmatique, ni moraliste, pleinement conscients des souffrances engendrées par l’infertilité, L’Eglise et nous même, demeurons pourtant opposés à cette pratique au nom de la haute considération de la dignité de tout être humain. Une vision exigeante, source de nombreuses incompréhensions, que l’on peut synthétiser en trois points.

1 – Respecter l’intégrité de l’embryon :
La vie humaine doit être respectée dès sa conception. Compte tenu de cette vision fondamentale, l’Église ne peut accepter une pratique médicale qui conduit à la destruction des embryons surnuméraires qui ne seront pas implantés après fécondation in vitro (FIV) et ne seront pas l’objet de « projets parentaux ». « De cette perspective où l’on reconnaît l’être et la dignité de l’embryon humain comme valeurs absolues, découle le plein respect de son inviolabilité » rappelait l’Académie pontificale pour la vie lors de sa XIIe assemblée en 2006.

2 – Associer la fécondité à l’union des corps : 
La vie humaine résulte de l’union charnelle d’un homme et d’une femme. Au nom de sa vision de l’amour et du mariage, l’Église demeure fidèle à cette anthropologie naturelle et ne valide pas en conséquence la technicisation de la reproduction humaine. « L’amour est essentiellement don, et l’amour conjugal, en amenant les époux à la “connaissance” réciproque qui fait qu’ils sont “une seule chair”, ne s’achève pas dans le couple ; il les rend en effet capables de la donation la plus grande qui soit, par laquelle ils deviennent coopérateurs avec Dieu pour donner la vie à une autre personne humaine » affirmait saint Jean Paul II dans l’exhortation apostolique Familiaris Consortio de 1981.

3 – Protéger la filiation des enfants : 
Le cas particulier de l’insémination artificielle avec donneur (IAD) brouille la filiation des enfants. Ce cas, incontournable dans le cas des lesbiennes et des femmes célibataires qui bénéficieront de l’ouverture annoncée par le gouvernement, prive délibérément l’enfant de la figure paternelle. « La fécondation artificielle hétérologue lèse les droits de l’enfant, le prive de la relation filiale à ses origines parentales, et peut faire obstacle à la maturation de son identité personnelle » indique l’instruction Donum Vitae de 1987.

C’est donc une vision haute de la dignité humaine, du caractère inviolable de la vie, de la protection de l’enfance, de la grandeur du mariage et de la beauté de la sexualité, qui guide la position exigeante de l’Église et la notre. Position que l’on pourrait résumer à une phrase : « l’enfant est un don, pas un dû ».

Frantz Toussaint
Vice-Président de l’AFC du Pays de Vannes
Coordinateur du Chantier Socio-Politique du Morbihan

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TOUS A PARIS, le dimanche 6 octobre 2019 !